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Livre et CD / Saisons d'aimer
Saisons d'aimer
Jeannine Biehler ou Jeannine B


Type d'ouvrage: Recueil de poésie

Nombre de page: 110

Prix: 12,50 €

Date d'édition: 01/11/2013






Présentation

De ses cahiers d'écolier, brûlés au mépris de regards incompréhensifs, à ce huitième recueil, l'écriture de Jeannine Biehler s'est affirmée pour "broder les festons de la parole offerte". "Viens enlacer les mots de mon coeur, chaque voyelle, chaque consonne te parleront de ne Saisons d'aimer..."

Ces quelques lignes en exergue du premier poème de ce livre sont une invitation à la relecture de notre propre "Carte du tendre" de nos "Saisons de vie...", sans oublier pour autant d'aiguiser notre regard chaque matin, pour percevoir l'Amour tout autour de nous et aussi en nous-mêmes.

Plusieurs poèmes de ce huitième opus ont été primés par la Société des Poètes Français de Toulouse.




Extrait

Préface de Jean-Pascal Ansermoz

"Laisser mûrir les fruits savoureux du silence"

Lorsque Jeannine m'a demandé de préfacer son nouvel ouvrage, je ne savais pas si je devais accepter ou pas. Non que l'idée me déplaise, loin de là, mais la tâche n'est pas facile.

Car la poésie est une fleur délicate.

Tel un aveu elle se dévoile pour offrir à un éventuel observateur les couleurs que celui-ci veut bien lui donner. La fragilité des mots, la douceur des images, c'est ce qui caractérise la poésie de cet ouvrage.

J'ai de suite été happé par la beauté de saisons proposées. Saisons d'amours, certes, mais surtout saisons de vie. Le lecteur est invité à s'asseoir au bord du temps, à s'arrêter un instant pour se rappeler les rêves qu'il porte en lui, ces parties de soi qui font vibrer et rappellent que le bonheur n'est pas d'atteindre un but, quel qu'il soit, mais de laisser le bonheur venir à soi. Car peut-on vraiment aimer sans d'abord devenir celui qui aime ?

Et puis, doucement, « Quand le doute habite ton cœur, Je veille au grain et je soulève, Le voile incertain de tes peurs... » Comme elle l'écrit si bien dans « L'attrapeur de rêves », il est temps de franchir le pas et de devenir une partie des saisons. Le devoir devient joie, l'espoir devient chemin. Certes, on se pose toujours autant de questions sur la vie, sur les tourments. Mais on sent déjà que les réponses ne seront que secondaires. La poésie se nourrit de circonstances, les mots se construisent dans l'amour. « Je cherche dans mon cœur le repos de son âme, Pour verser sur le lit de l’extrême tendresse »

« Dis-moi, sais-tu pourquoi les illusions perdues s’installent lentement en éteignant la flamme » La question du temps qui passe accompagne le voyageur tout au long des saisons escarpées. Aussi touchée que l'âme puisse être à la découverte d'une émotion, aussi rapidement les jours qui s’en vont altèrent les sentiments. « Ils auront épousé l’écume de leurs jours, Pour cueillir des morceaux de rêve et de plaisir. » A quoi bon continuer alors ? Pourquoi gravir des sommets pour ne se sentir qu'abandonné sur le retour ?

Pour commencer quelque chose de nouveau, il faut faire un premier pas, ouvrir une première porte. Il ne suffit pas d'être dans une émotion pour la saisir. Il faut la dépasser afin de la comprendre en son intégralité. Ouvrir d'autres saisons, c'est rester vivant. Ne pas avoir peur de perdre ces moments. On ne peut les perdre, car ce sont eux qui nous font grandir. « Elle est la gerbe fanée, La prunelle délavée, De ses demain florissants » Alors la voix s'assure une dernière fois « M’as-tu entendue ? J’ai cueilli les feuilles du vent, Pour découvrir l’espace-temps, Des éclairs et des ors mouillés d’orages »

Oui, je vous ai entendu car même si « nous passons notre temps à rechercher l'amour, Alors qu'il est toujours autour de notre vie », il m'est resté, une fois le livre refermé, une irrépressible envie d'aimer.



Août 2013

Jean-Pascal Ansermoz, Écrivain - Romancier

Site Internet de Jean-Pascal Anzermoz: http://www.jpa.ch

Pour en savoir plus : www.jbpoesie.com



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