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Livre et CD / Les oiseaux du parfumeur
Les oiseaux du parfumeur
Madykissine


Type d'ouvrage: Recueil de poésie

Nombre de page: 176

Prix: 12

Date d'édition: Juillet 2014






Présentation

Le Manṭiq al-ṭayr, (la conférence des oiseaux) d'Attar, dont je propose ici une libre interprétation, m'a tellement tenue en haleine que je n'ai pas pris garde à la longueur de mon propre texte. J'en ai supprimé quelques poèmes cependant, sans en trahir le sens.

Il était une fois... L'œuvre pourrait commencer de cette façon, puisqu'elle présente la multitude des oiseaux du monde et que ces oiseaux "parlent". Leurs portraits, leurs reflets sont les nôtres. Leur quête est la nôtre... Attar, à travers une immense mosaïque d'images et de symboles, de références aux textes sacrés, à la philosophie, aux histoires traditionnelles connues à son époque et aux fables, invite à méditer sur ce long voyage et à le suivre...






Extrait

Ce qu'on cherchait ailleurs attendait dans le cœur.

De la méditation sur le Beau, sur l'essence,

Un merveilleux recueil émet tant de lueur

Que je reviens souvent à cette conférence.



Métaphores de l'âme, autour de l'univers,

Les oiseaux curieux, différents et semblables,

En quête de Sîmorgh, se groupent dans les airs.

La huppe messagère est leur secours aimable.



Trente oiseaux seulement arrivent, survivants

De l'initiation, passant par sept vallées.

Ce qu'ils cherchent conduit leur long cheminement

De symbole en partage à travers la pensée.



Comme eux il faut mourir pour renaître. Les dieux

Ne seront dévoilés qu'après un long voyage.

La quête lumineuse au ciel du merveilleux

Se fait à l'intérieur, dans l'âme, sans nuage.









PERDU DANS L'OCÉAN DU DOUTE



Que dire en parcourant l'Histoire, jusqu'ici ?

Perdu dans l'océan du doute qui me brise,

Ai-je oublié pourquoi cette lueur exquise,

À l'Orient lointain, m'entoure et me sourit ?



Ange, regarde-moi : je cherche l'infini

Comme un aveugle assis sur sa vieille valise.

Où es-tu, mon Ami ? Tends-moi ta main promise

Et j'abandonnerai l'état qui m'avilit.



Je quitte ma maison : rien d'autre ne m'importe !

Arrive à mon secours, guide-moi vers ta porte !

Un jour dans ton jardin chasse toutes mes nuits.



J'ignore tout de toi qui parles d'un voyage

Allant vers l'absolu. Montre-moi ce passage

Étroit de mon salut, l'Amour que je poursuis.





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