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Livre et CD / Le chien, l'humanothérapeute
Le chien, l'humanothérapeute
Serge Maisonneuve


Type d'ouvrage: Autres

Nombre de page: 144

Prix: 19

Date d'édition: Novembre 2012






Présentation

L'homme se targue d'entretenir avec le chien une relation toute particulière. On dit même qu'il y a de l'amour qui passe de l'un à l'autre. Mais quand on voit des chiens servir de substituts aux enfants, quand on assiste aux dérives guignolesques de l'industrie, quand on entend les motifs d'abandon, quand on connaît l'action cynique des hommes dans la création des races, on est en droit de se demander de quel type d'amour il est véritablement question, et même quelles sont les frontières de celui-ci. Voilà des sujets que soulèvent à leur manière les différents chiens qui témoignent dans cet ouvrage poil à gratter. Quand la condition canine s'exprime, c'est en même temps une peinture au vitriol ou désabusée de l'homme qui pointe sous les mots. Serge Maisonneuve présente un ouvrage qui plaide pour une autre approche du chien et de ce qu'on attend de lui, toutes choses devant passer par notre propre prise de conscience de l'incohérence de nos comportements et attitudes. Assurément un texte à lire et à méditer par tous les propriétaires de chien ou futurs adoptants, afin d'établir un rapport sain et épanouissant avec son animal.




Extrait

Je m'appelle Albert, je suis née le 4 juin 2000, je suis un chien AKITA INU d'Origine japonaise. J'ai connu "L'humano qui m'a adopté", j'avais deux mois : il m'a regardé en souriant et il a dit : "c'est lui!, il s'appellera Albert. Comme son grand - père décédé alors qu'il n'avait que sept ans et qu'il aimait beaucoup.

Mon "Propriétaire" m'a achetée pour le soutenir dans sa maladie, je suis un chien de soutien moral au handicap de mon "Propriétaire" car il souffre de Syndrome de Fibromyalgie et du Syndrome de Fatigue Chronique. Il s'est approché de moi et m'a dit viens voir Papa ! Je ne croyais pas que mon père ressemblait à cela... Eu... " Je veux dire à un animal a deux pattes et pas de poiles". Du moins pas en apparence. Et je ne vois pas trop comment il aurait pu avoir une relation intime avec ma mère'' pauvre elle comment a-t-elle pu faire cela ? C'est sûr que je suis encore jeune ! Alors qu'il me reste beaucoup de choses à voir et je ne comprends pas encore grand-chose à la vie, mais mon instinct me dictera tout de même ce que je dois faire en vieillissant. L'autre jour j'ai entendu deux humains qui se parlaient en passant devant ma cage, j'étais dans un demi-sommeil recroquevillé sur moi-même, mais j'avais les oreilles biens dégagé ! J'ai très bien entendue la femme qui dit a l'homme « tu n'es qu'un enfant de chienne»

Alors, s'ils le disent je devrais peut-être les croire ?

Je l'appellerai donc Papa pour les besoins de la cause et si cela peut lui faire plaisir ! Pourquoi pas ?

Mon "Papa" était tout content et moi aussi, nous sommes sans cesse ensembles et partout, mon "Papa" dit : "où mon bébé (chien) n'entre pas, je n'entre pas..."

Je le suivais donc partout et nous jouions beaucoup... il me faisait plein de câlins, de gros câlins et était fier de son Albert, alors j'étais fière d'être avec lui ! Mais pas toujours...

Et puis d'un coup, j'ai eu mal aux yeux, une brûlure insupportable et j'avais mal comme si j'avais pris le vent dans les yeux, mais aussi partout dans mes yeux qui sont devenus rouges sang avec des gros vaisseaux et le cristallin est devenu bleuté. Mon museau est devenu rose, mes lèvres aussi... j'étais fatiguée...

Je fermais les yeux toutes la journée pour essayer de supporter mon mal aux yeux et à la tête... je ne voyais plus très bien les choses et les gens, tout était devenu flou et bleu... et j'avais très mal...

Mon "Papa" m'a amené plusieurs fois chez la vétérinaire et j'ai eu une piqûre dans le dos, des gouttes dans les yeux, mais rien ne faisait passer mon mal, je ne voyais presque plus rien et la lumière me faisait très mal aux yeux et à la tête... j'avais mal tout le temps...

Alors "Papa" m'a amené voir un Docteur spécialiste après m'avoir longtemps regardé les yeux et cherché sur son ordinateur... Je n'étais pas rassurée, mais je n'avais pas le choix et je devais avoir confiance à mon "Papa" qui me câlinait inquiet...

Le vétérinaire m'a regardé les yeux pendant longtemps, il avait la bouche serrée et les yeux froncés, j'ai compris que c'était grave...

"Papa" a dit : "je savais que c'était grave..." Le Docteur était très doux et gentil, mais il m'a fait des piqûres dans les yeux, de la cortisone à effet retardé... j'ai eu très mal...

Ils ont discuté longtemps et moi j'étais réfugiée sous le bureau... et "Papa" a fait répéter plusieurs fois le nom de la maladie que j'avais :

SYNDROME DE VOGT-KOYANAGI-HARADA

Le syndrome de VKH





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