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Livre et CD / SEX POETIK
SEX POETIK
Collectif lespoetes.net


Type d'ouvrage: Recueil de nouvelles

Nombre de page: 92

Prix: 8

Date d'édition: 30/09/2008






Présentation

La réhabilitation du corps et de l’érotisme dans le cours du 20ème siècle ne s’est pas effacée à l’ère du 3ème millénaire. Les poètes aiment jouer avec les émotions liées à l’amour.



Le collectif de ce recueil vous propose de découvrir la sensibilité de chacun face aux problématiques de l’acte sexuel.

Certains vous délivrent les fleurs de leur peau tandis que d’autres s’ouvrent sans complexe jusqu’à leurs frémissements et gémissements, les plus profonds.

En parcourant les 20 histoires que nous vous proposons, vous entrerez dans l’imaginaire de chacun, vous laisserez votre réceptivité s’aventurer vers des agitations insoupçonnées…



Les nouvelles écrites sont accompagnées, illustrées par des créations visuelles.

L’image c’est l’art de dire les choses sans les écrire.

Redondance, oppositions, à vous de constater, et d’apprécier les symbioses artistiques créées par l’unité d’un texte et d’une peinture, d’un dessin…





Je vous laisse à présent découvrir le cadeau que vous offre le collectif lespoetes.net… Les secrets du

« Sex poetik » s’ouvrent à vous. Pénétrez sans peur.













Remerciements à tous les artistes (Artistes visuels et auteurs):



Alexandra HILARY , Anita, AR_D_N (Alain René de Nilperthuis), Azerty, Bébé, Boétiane, Charlie (Gabrielle BLANCHARD), Chris Laure (Christine PICAUD), Christ (Christian AZZABI), Franny (Françoise DENEL), Gridounou (FAVARD Ingrid), Isis (Christelle DOROZ), Jim (Jacques ICHARD-MAURY), Daniel LEFEBVRE, Lucie, MAGHE Didier, Marcek (Michèle CORTI), Plume, Primanocte (CLAVER Régis), Remia, Rickways (FAVARD Eric), Schtroumpf poète, Wiliam CUMEZER, et Véro BERAMELO.






Extrait

"Des caresses patientes à l’élan animal, de gestes impudiques aux tendresses câlines. Ils s’endorment enfin, épuisés, leurs corps assouvis.

Remous de soie. Aux bouts des doigts.

Jeter aux flammes. Le corps et l'âme." (Anita)



"Elle s'est allongé nue, jeune et belle, déjà un peu grasse "à l'oriental"...mais plutôt Ingres que Rubens ... J'ai commencé à la caresser ... Elle ne bougeait absolument pas ...à peu près au garde-à-vous, raide comme un piquet ... " (Ar_D_N)



"Au pays des merveilles, comme Alice, tu jouis en multiples feux d’artifices, à en faire trembler tout l’édifice. Plus de contrôle. « Appelez la police ! » " (Azerty)



"Elle s’abandonne jusqu’à ce que leurs lèvres se caressent tendrement. Elle l’emmène vers sa porte, leurs corps glissent lentement à l’intérieur, ils frôlent les murs, montent les escaliers en suffoquant, leurs mains se baladent sur le corps..." (Bébé)



"Le vent marin chahute. Bouleverse le passant. Contre son corps à elle. Il heurte son habit de lune. Bourgeons myrtilles sur le plongeoir de son buste." (Boétiane)



"Elle se presse tout contre moi. D’une main sur ses charmes callipyges, je l’étreins encore davantage et mordille son cou.

Je cède à son parfum. J’oublie. Je tourbillonne. Elle plante son étrange baiser, cette violente douceur." (Charlie)



"Filante, cette mèche de cheveux que j’enroule à mes doigts.

Élastique, le poids de ces deux seins au creux de mes paumes.

Guerrière, cette suppliciée ravie qui vient s’empaler sur mon sexe… " (Chris laure)



"Achille avait un faible pour Louise, Louise était toute petite, peu fournie en seins et un peu simplette mais Louise était bonne poire, elle aussi avait un sentiment pour l’étalon d’Achille, un grand gars costaud, timide et un peu pervers" (Christ)



"Subitement, le bruit du torrent se fit moins fort, un éclair illumina la montagne et il la vit là, de l’autre coté du torrent, il crut voir une nymphe : sur un rocher une femme mince, presque maigre était allongée, la tête légèrement rejetée en arrière, ses cuisses fuselées grandes ouvertes et gémissant : « viens, viens, viens »." (Franny)



"Je m’agenouillai et enfouis mes doigts dans la toison vivante et herbeuse. Mes mains remontèrent, millimètre par millimètre, le long de ce tendre et terreux périmètre. Je caressai du creux de mes mains ces contours..." (Isis)



"N’aurais-je tant vécu que pour conter sornette ?

Ne pas d’amour parler mais de ma bistouquette ?

Que dire de ses yeux, qui m’avaient convaincu,

Obsédé que j’étais du frémir de son cul ?" (Jim)



"Je ressentais dans tout mon corps, seconde après seconde, un érotisme brûlant. Mes mains tremblaient d’impatience. Mon cœur battait à tout rompre. Je sentais des gouttes de sueur couler sur mon visage. " (Lefebvre Daniel)



"Le garçon contemplait les trésors de sa femme

Et s'apprêtait déjà à lui prouver sa flamme

Quand l’émotion, d'un coup, lui ôta ses moyens :

Il se sentit faiblir et mollir tout soudain,..." (Marcek)



"Ce soir je serai seule dans mon livre enrobée de ma petite chemise de nuit blanc perle, avec des lacets de finesses croisillons dans le dos.

L’édredon de plumes sauvages où me déposer." (Plume)



"Tu resteras ma princesse

Les doux atours de mes pulsions

Le pas que j’oserai franchir

Regarder en final

Ton visage grimaçant

Et ma sueur

Pour toi

Pour toi" (Primanocte)



"Bonsoir mes princesses

Que voici de belles fesses

Dessinées avec finesse

J’en oublie ma tristesse

C’est à regret hélas

Que moi le fou du roi..." (Rémia)



"Sa langue virgule jouait l’équilibriste de lèvres entrouvertes.

Son déhanché frappait les collines féminines dans l’écho des cris incontrôlés ..." (Rickways)



"Dès cet instant, elle se frotta à moi pour me mettre d’avantage l’eau à la bouche, alliant l’audace de sa croupe à l’élégance de sa frimousse… sans doute pour que d’avantage je m’émousse.

Lorsqu' Ambre se cambre

En robe de chambre couleur cendre

C'est pour que ne puisse redescendre

La tension qui hante mes membres." (Schtroumpf poète)



"De haut en bas, elles frémissent, tremblent, jouissent de leur éclat brûlant. Brûlantes comme des torches, je transpire à leur approche - mon souffle se coupe, mon corps exalte, mes mains se tendent, mes yeux pleurent, ..." (William Cumezer)



"La réponse ne tarda pas à venir. « Ces mots sont le reflet de ce que j’aimerais te donner… laisse-toi aller… viens ! Je pose mes lèvres sur ta fleur. » " ( Véro BERAMELO)





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