Le marcheur, sensible à la nature exaltée,
Sur les bords de l'Elorn trouvera la quiétude.-
L’onde de son courant murmure l'inquiétude
Et la joie du pêcheur venu s’y entêter.
Parfois de tumultes mais souvent de clairières
Poursuivez le parcours des passes à saumons
Guidant ces comètes d’argent jusqu’aux frayères
Et tentez vos yeux de les revoir en amont.
Perdez votre âme dans les osmondes royales
Sur cette berge de flore menant au Graal
Caché dans sa naissance à l’aune des rumeurs.
D’un désir je la vois, si lointaine aux clameurs,
Et rêve à ses poissons mûs par la frénésie,
Annonceurs d'espoir et porteurs de poésie.