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Poésie libre / Retrouvaille horrifique
           
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Poésie libre / Retrouvaille horrifique

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Retrouvaille horrifique
par Tomdubor


par Tomdubor


Quel malheur ! Quel malheur ! Il faut que je me cache ! Depuis dix ans déjà, ma détresse profonde Marche parmi les ruines sans but et sans attache Maudissant le virus qui a fauché le monde ! Je cherchais sans espoir l'ombre d'un survivant Parlant tout seul, souvent, limé de solitude ! Je priais fortement pour croiser un errant Dérivant comme moi sous les incertitudes Mais c'était sans compter la chance minuscule Que je tombe sur toi, pot de colle terrible ! Tu n'es pas une femme mais la vile formule De la bêtise jointe à un pet inflexible ! La lourde catastrophe ne t'a pas fait mûrir Si je devais manger ton poisseux égoïsme J'en aurais pour un siècle, je dois vite m'enfuir ! « Je suis un cauchemar », voilà ton aphorisme ! Frénégonde ! Frénégonde ! Ton prénom représente tous les maux obsédants ! Frénégonde ! Frénégonde ! Tu es la maladie qui me rendra dément ! Oh misère, la voilà ! J'avais pourtant couru Je la sais nymphomane, je serais dévoré Si elle prend l'effroi pour un frisson ému ! Elle interprète tout, voilà le vrai danger ! Arrière la succube ! J'ai enterré mes couilles ! Je ne peux rien pour toi, retourne aux abysses  Où tes mains parasites n'atteindront plus ma bouille ! Je préfère mourir que subir tes caprices ! À présent elle pleure et c'est moi le salaud C'est oublier les mois où je fus poursuivi ! Lorsqu'elle m'appelait tous les jours aussitôt Que l'envie la prenait, même au cœur de la nuit ! Non ne me touche pas ! Arrête ! Laisse mon pull ! Mon Dieu ! Mais quelle poigne ! Tu n'es pas une humaine ! Pitié ! À moi ! Au viol ! Lâche mes testicules ! C'est la fin ! C'est certain ! Sa possession m’entraîne ! Frénégonde ! Frénégonde ! Ce n'est que le début, tu vas me harceler ! Frénégond ! Frénégonde ! Jusqu'à mon dernier souffle, je vais te supporter ! Les plus fourbes virus ont deux bras insistants  Qui croient que l'affection se fait à sens unique ! Quand nous sommes maudits par ces démons gluants Devenir un eunuque est la suite logique !

Je dédie cette chanson-poème à une sangsue bien vivante. Oui, je suis méchant. Ahahah !

Poème posté le 28/06/20 par Tomdubor



 Poète ,
 Interprète
Tomdubor



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