Sous l’embrasement du crépuscule d’orage
Me souffle chaud dans ma main, le beau Palomino
Sa belle face en face du contre-jour de mon visage
Hurle sa chaleur sans que m’effleurent ses naseaux
Trépignent, quelques soubresauts sous son échine
Vrille mon esprit, m’électrise l’analogie des mécanismes
Le sang qui bout, quelques sursauts de dopamine
Me gagnent en prime, l’électrocution des synchronismes
La main du vent a peigné la fièvre de sa crinière d’or
Sa robe luisante est moite d’avoir galopé à la sueur du jour
M’assaillent en ruades, ses cabotines cavalcades, encor
Où le soleil se meurt, je succombe à son tacheté velours
Immortel Baliós, trépignant de vie, toujours ivre d'envie
M’implore de rester, d’oublier ce cruel compte à rebours
Or, Il se fait tard, s’éteint le ciel et s'allume la nuit
Sonne l'adieu du départ, s’enfuit le rêve et ses divins atours