reproduction d'une photographie de Nadar réalisée en 1845
Cyclanelle
Dans le ruissellement d’une sombre harmonie
Ses trésors de beauté s’exhalent de l’obscur
Il nous fascine encor par l’art de son génie
Ce poète orageux dont le charme perdure
Ses trésors de beauté s’exhalent de l’obscur
Bijoux étincelants, œuvre d’un orpailleur
Ils encensent l’esprit comme la chevelure
D’un astre incandescent qui secoue sa blancheur
Il nous fascine encor par l’art de son génie
Unissant volupté, luxe, calme et vertige
Puisant dans la bohème et dans les insomnies
Le rhéteur détacha de la boue des prodiges
Ce poète orageux dont le charme perdure
S’imprégna de liqueurs comme le saturnie *
Sa rime berce l’âme comme une déchirure
Dans le ruissellement d’une sombre harmonie
* papillon qui butine la nuit