Le dernier chant du cygne
par Cardaline
par Cardaline
Oiseau immaculé aux plumes de lumière
Tu mires ta beauté sur le lac endormi
Et te nimbes d’étoiles à l’onde qui frémit
Partout tu promènes ta morgue singulière
A regarder flotter sa grâce éblouissante
Les peuples de la Terre en ont fait une idole
De la fidélité il fut l’un des symboles
Mais aussi du désir et des pulsions galantes
Qu’il soit blanc comme neige ou sombre comme ébène
L’âpre cœur des chasseurs a cédé à son charme
L’oiseau que sa beauté a préservé des armes
A séduit plus longtemps que n’ont fait les sirènes
Les cygnes d’aujourd’hui lentement s’intoxiquent
Plus fourbes qu’autrefois nous semons des poisons
A travers l’univers à tort ou à raison
Le dernier chant du cygne est un chant pathétique
Ici s'achèvent mes considérations écologiques
Poème posté le 22/10/21
par Cardaline