Les flammes de la bougie
Sur le verre d’une pendule…
Tâche de lumière dorée
Dans le cadran des yeux
Fixent le silence, trace
Entre les aiguilles un espace…
La flamme déchire le disque
Béant de la nuit où
Les chiffres s’emmêlent.
Le carillon danse grisé
Son pas fouette le temps :
Tchac … Tchac
La navette cingle dans le liquide
De la grande mer des vagabonds,
Piétine mon corps noueux
Porteur d’enfant exaspéré.
Tchac… tchac
Pas à pas, à l’aube
Transparaît la relève
A travers les carreaux moqueurs.
Au petit matin, les désirs entêtants
Me tressent, en échardes,
Un destin tenace
Que le ciel plombe.
Un nouveau jour…
un nouveau lien.