360° infrableue
par Boetiane
par Hugo
Septembre
dont je bois le vertige.
La terre prend son virage
silencieuse,
voltige de derviche
et de méandres vert-bleu
pendant que ses filandres pervers
comme des pièges de lumière
me débranchent les yeux
En moi
tous ces organes roses
et dans le magma de mes cris
cette douleur qui explose,
odieuse et millénaire.
Balade
étincelante et indolore
sans scaphandre et sans corps
au clair de terre éternel
Poème posté le 24/10/07