La vague de Camille Claudel
par Loren
par Loren
La vague devient chair dans le ciel dénudé
Le long de son corps embrasé se perd le temps
L'onde enserre la lumière de vert veinée
Oblitérant de ses doigts le jour en suspens
Lors la vague émeraude vomit la colère
Dans la danse de ses lames effrénées
Se pétrifie dans les coulures de l'éther
Son âme déchue où s'émiettent les trophées
Les trois belles à l'entour de l'intempérance
Eclaboussent la vague de leur nudité
Quand leurs coeurs ceints d'onyx vibrent dans les luisances
La grâce susurre à la vague captivée:
"Sursois à briser mon âme qui bat encore
Dans la danse des corps où vacillent les ors."
Hommage à Camille Claudel et à son oeuvre
Poème posté le 16/11/22
par Loren