Le crépuscule
par Jean-Mi
par Jean-Mi
PHOTO Jean-mi prise le 31/12/22 à 17h15
Au faîte de ta vie, quand vient le crépuscule
Annonçant brusquement que tout est bien fini,
Tu geins, sanglotes, cris et maudis l’infini,
Lui qui t’enveloppait et maintenant recule.
Qu’as-tu donc fait du temps ? Où est donc ton génie ?
Ta femme, tes enfants, fâchés de perdre une heure,
Ne s'épouvantent plus pourquoi ton âme pleure
Sur la terrasse vide que des joies ont bénie !
En vendant ton travail, tu pensais être riche,
Annoncer le confort, du besoin préserver,
Tu croyais être fort, ils te laissaient rêver,
De trouvaille tantôt tu comblais leur bourriche.
Qu’as-tu donc espéré dans cette présidence,
En contemplant tes mains soulager tes envies ?
Et pourquoi fuyais-tu sans entendre l’avis
De ceux-là qui peignaient sur ta vie l’évidence ?
Ainsi tu dois aller, laisser ce qui t’encombre,
Gommer les rêves fous des diantres* années,
Enterrer tes idées, tes jalousies fanées
Qui l’on sait redonnaient de la lumière à l’ombre !…
Le faîte de l’envie est un doux crépuscule
Qui donne du ressort au nouvel infini ;
Ne cris plus sur ton sort car tout n’est pas fini,
Tu verras que la vie est une majuscule !
©Jean-Mi
Diantre : Prend ici la valeur d’un adjectif, au sens d’ «extraordinaire»… (Lexis)
Poème posté le 01/01/23
par Jean-Mi
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