Je vais fermer les yeux oubliez mes paupières
Le vent chante les pierres où danse l'arbre vieux
Voyez ces camaïeux nager dans la lumière
Jusqu'au lointain désert palais du serpent bleu.
La tunique de dunes ocre-rouge légère
Enveloppe le ciel d'ondulantes façons
Et le serpent se meut aujourd'hui comme hier
Arasant les grains secs au fil des reptations.
La poussière de sable imprégnée de l'errant
Dévoile nos terreurs au reptile assoupi
Puis le désert se lie aux bords du firmament
Que l'horizon recoud patiemment chaque nuit.
Mais ces affres enfouies au cœur de ses anneaux
Configurent nos mondes en rêves infernaux.
Poème posté le 17/07/10