La rêveuse
par Franz
par Daisyrdart
Était-ce le printemps où était-ce l'automne
Ruisselant de son corps
Ou encore l'été solitaire d'enfance ?
Était-ce le nylon où était-ce la soie
Que je palpais dans l'ombre
Aussi pulpeux et doux qu'un rameau de glycine ?
Et ces boutons de fleurs dressés et satinés,
Etait-ce du lilas
Ou bien des pâquerettes qui imploraient au ciel ?
Et ces carpelles d'or, et ce rayon de ruche
Qui engluaient les doigts,
Était-ce cyclamen étoilé et charnu ?
Le parfum de son souffle était porto sucré
Et fleur de mandarine.
Elle était citronnelle ambrée de patchouli,
Les deux entrelacés et imprégnés de rêves,
Ni raison, ni calcul, ni pudeur, mais offrande,
Elle n'était pas un lac, ni le fleuve, mais la mer.
C'était le ciel immense et le besoin d'aimer,
Le vrai et l'impossible, le désespoir caché.
FRANZ
Poème posté le 09/08/12