La tuile
par Seditio Amor
par Eolia
J'ai posé une tuile
Sur le toit de ma vie
Quelque chose de futile
Pour couvrir mes ennuis.
Une tuile cuite au four
Au soleil de Provence
Une protection pour l'amour
Pour chasser les offenses.
Elle rougit comme de l'ocre
Solide comme le chêne
Un Colorado qui croque
Aux allures de bohème.
Moulée dans les ancrages
Extraite de la grotte
Elle suffit au coffrage
Que les hommes grignotent.
Cette tuile que je pose
Sur mon existence
Qui renvoie, je suppose
Les peurs de mon enfance.
Elle dérive d'une logique
À la surface d'un gâteau
Ou encore plus tragique
Quand la chance fait défaut.
Demain, elle sera encore
À l'heure du couchant
Les lueurs de l'aurore
D'un soir asséchant.
La Provence est une région
Qui dévoile tous ses éclats
Malgré tous les melons
Des quartiers de Carpentras.
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18.08.2015
SEDITIO AMOR
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Poème posté le 23/09/15
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