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Poésie libre / Pour la tragédie à Paris le 13.11.2015
           
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Pour la tragédie à Paris le 13.11.2015
par Kiriyatskiy


par Kiriyatskiy


"Stábat máter dólorósa " (Jacopóne da Tódi) Le statut de «réfugié» Présuppose nos étrangers Qui coupent leurs chrétiens âgés Dans les guerres civiles. Nos esclaves européens S'abaissèrent aux gales de chiens, Ils grattèrent la peau, pour rien, Par cette vie tranquille. L'on enchantera chaque mot Du persécuté, «normaux», Qu'il soit fort par quels trumeaux Des beautés habiles! Qui n'était jamais malade, Lave vos culs pour tous ses grades, Il n'est pas le camarade Des stupides de Nil. Seules ces bêtes reçoivent l'argent, Comme vos supérieurs des gens, Elles obtiennent l'or, en bougeant Par leurs pipes si viles. Camp de nos concentrations, Tu as, pour une expression De la civilisation, Ton futur péril. La raison s'est déchirée. À genoux, l'âme perd son gré. De l'asile, elle apparaît Comme un bon AcheteuR De NombreuX JugeS qui t'ont dit Que les cieux soient interdits, Que vivent leurs drogués bandits Comme leur Grand Voleur! Car l'Europe est leur rencontre Comme le cul qui nous démontre Que ces vers seront gluants contre L'ombre du bonheur. La Russie les intitule Ses Dieux, mais ceux-ci la brûlent L'ordre bat, comme les crapules, L'infinie douleur. Les vieux sont dans le marasme, L'on les lave par l'enthousiasme Des savants russes, car l'orgasme Pisse sur leurs MeilleurS. Reconnus sont les tchétchènes Qui voient, en Russie, l'arène Des batailles, où nous amènent Aux antiques vendeurs Des esclaves... Les autres peuvent Endormir parmi les fleuves Dans la rue pour les épreuves De vos Droits de l'Homme, Où se cache la Cour énorme. Sa réponse a telle forme: Attendez-moi sous vos ormes, Tous conduisent à Rome. Votre illusion vient vide. Sous celle, souffre l'invalide. Par le front, il a quelles rides: «L'âme n'est pas en gomme!» Qui tuait tous ses fascistes, Est, par cette Cour, dans la liste Des tirants, comme l'extrémiste, En enfer, nous sommes, Murmurez par ses bleues lèvres: «Ce vieux perd la vue, en fièvre Pleure, en fou malade énerve, Il cherchait sa pomme.» Qui passait cette vie très pure, N'est pas liée à la piqûre Des drogués, car sa blessure A plusieurs diplômes. Mais vous plaisent seuls les mensonges, Car, par eux, vos pouvoirs prolongent À manipuler nos Songes, L'Être à genoux. Leurs robots règnent sur la France, Car séparent, sans différence, L'eau de leur Reconnaissance Et la Mort pour nous. L'Univers n'a rien et grève Mais sa déception est brève, Tous les êtres ont leur rêve, La lumière des trous. Dans l'obscurité sans chance, Ce feu a la voix d'enfance, Lorsque l'autre vie commence, Dieu se trouve partout: "Stábat máter dólorósa Júxta crúcem lácrimósa» Víta brévis ést, curiósa, Práti frigidú" Mère, tu as la douloureuse Larme, ta croix amoureuse, Donne la vie brève et curieuse Le vent froid est doux.

En vidéo, je lis ce même poème en Youvube https://youtu.be/gHRk140CCmI

Poème posté le 15/11/15



 Poète ,
 Interprète
Kiriyatskiy



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