Un soupir de silence
par Claudel
par Claudel
Femme à l'ombrelle (Musée d'Orsay, Paris) par
Claude MONET
Illustration proposée par Claudel
Soirées allemandes et nuitées tziganes
Feront de ce blond pianiste de Hambourg
Le grand maître des romances diaphanes
Par sa musique ardoise aux parfums d’amour.
Les valses et sérénades pour Clara
N’ont pu assouvir ses passions tel un raz
De marée d’amour intense et de ferveur;
Aimez-vous Brahms? Libre et pureté du cœur.
Musique déchirante en cadence pure,
Ce musicien magistral et plein de charmes
Nous a conquis tel un Monet en peinture;
Aimez-vous Brahms? Zut! j’ai versé quelques larmes.
Retrouvons-nous dans un soupir de silence
Où l’orchestre déploie toute sa puissance
Dans un murmure symphonique en sourdine
Dont Brahms avait le secret : l’âme divine !
Tous droits réservés © Claude Lachapelle / 2017
Poème posté le 03/04/17
Poète