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Poésie libre / La belle histoire d'amour
           
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La belle histoire d'amour
par Djoze


par Djoze


La belle histoire d'amour, D'une société qui regarde, Où je dors le soir, Pas pour m'offrir un abri, Si je manque d'un toit, Non, non pour voir, Si mes mœurs, Sont dans les clous, Si j'ai le droit d'être fier, De qui je suis. Moi qui pensais, Que les mots d'amour, Que je disais à ma femme, Ou à mon chien, Ne regardaient que nous. Moi qui pensais, Que si je préférais, Les caresses ou le fouet, Pour extérioriser d'une journée, Asservie à te contenter, Ne regardaient que nous. Alors société, Le jour du progrès, Arrivera, Quand tu me jugeras, Pour ce que je fais, A la lumière du Jour, Dans tes bras. Et non pas, A la lumière de ma bougie, Dans mes draps. Et si vraiment tu considères, Qu'il n'y a qu'une sexualité, Envisageable pour une espèce, Va d'abord le dire aux végétaux, Autochorie, barochorie, anémochorie, hydrochorie, zoochorie, Si tu sais pas, Fais comme moi. Va voir sur Wiki. Et c'est peut être toi, Qui a des soucis, A ne jamais jouir, De ce que tu as, Première à critiquer, Montrer du doigt, Mais jamais satisfaite, Jamais le sourire aux lèvres, Jamais la main tendue, A part pour pointer du doigt. Toujours mécontente, Hun, C'est peut- être toi qui es en manque. Limite voyeur, A me demander ce que je pratique, Et avec qui, Le mieux que j'ai à te dire, Occupe-toi de ta liberté d'expression, Et regarde ailleurs, Que dans mon pantalon. Comment j'arrive à l'extase ne te regarde pas, Tu devrais surtout te soucier, De mon bonheur, Mon bien être. C'est pas ça ton boulot? Prendre soin de tes enfants, Dans leur différence, D'un amour sans jugement. Tu n'as pas d'autre combat à mener? Quand des bombes tombent pour des litres de pétrole, Je ne pense pas que deux femmes ou deux hommes, Soit le débat. Écran de fumée, Demande aux enfants malheureux, Élevés par des fumiers, D'une union conforme à tes attentes. Pour faire des billets, Là y a plus de discriminations, Tu vendrais même dans un pays, Ou l'on pratique l'excision. En même temps ça colle bien au tableau, Englué dans tes principes vieillots, Qui n'ont de logique, Que de faire du fric. Alors pour finir vulgairement, Comme tu l'attends, Des petits gens, Comme moi, Occupe- toi de ton cul société, Et je continuerai à te donner le mien, Pour remplir tes caisses, Et faire croître ton P.I.B. Je suis sûr que le jour où, La société arrêtera de critiquer, De dire aux gens comment se comporter dans leur pieu, Ils n'auront plus le besoin de revendiquer, Haut et en couleur leur appartenance intime. Alors au boulot, Et aimons-nous les uns les autres, Il n'est jamais trop tard, Pour aimer plus, La belle histoire d'amour, Commença au coin d'une rue, Qui portait ton nom, "Fraternité".



Poème posté le 31/05/17



 Poète ,
 Interprète
Djoze



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