Lorsque vient à sonner douces heures du matin
Le ciel encore paré de sa tunique noire
Découvert est ton corps sur plancher de satin
Je voudrais être peintre, un Auguste Renoir
Pouvoir mettre sur toile pour la vie, pour toujours
Les courbes de ton corps si longtemps parcourues
De mes doigts, de mes lèvres, à la nuit et au jour
Aussi belle aujourd'hui que quand tu m'apparues
Je regarde sans un mot ta poitrine bien fière
Ces deux belles collines qui émerveillent ma vie
Qui attisent mon corps, genèse de mes envies
Mais tu bouges soudain, frémissement des paupières
Dors ma belle endormie, il est encore bien tôt
Je t'éveillerai plus tard, mes baisers pour tantôt