j'ai a mes pieds quelques roues,
de liberté et de vitesse,
les genoux pleins de boue,
et les mains saignées, violaces.
J'ai chuté si souvent,
en surfant les vagues,
que forment les vents,
et que mes roues agacent.
Je me disait souvent,
en riant sans retenue,
que la liberté mourant
je ne voulais être détenue.
je regardais les oiseaux,
intangible et si beaux,
je voulais voler la haut,
quitte a crever s'il le faut .
mais je voulais voler aussi
je voulais vivre ma vie.
Les vagues de bétons et de souffles,
je les surfait avec joies,
avide de liberté et craintive des gouffres,
qu'on préparait pour moi.
j'ai chuté un jour,
et suis resté couchée.
en attendant l'amour.
qui est arrivé,
debout sur mes roues, me voila prête a rider (rouler)
comme un oiseau,ambitieux et un peu déplumé.
a mon sport préféré, <br />
celui qui me garde en vie. <br />
et a mon amour qui m'a remise sur pied.