Fugue
par Nihilisteo
par Ancienmembre
La grande fugue
Je ne puis entendre sa voie.
Je crie je hurle à tue-voix,
Où les sons sont sans sens,
Dans un mode de silence.
Elle me traîne par la main.
Me montre le chemin
Efforts en vain, je m’égare très loin
Et ses mots si doux de petite mère,
Viens mon fils, on va chercher ton père,
Pour te chérir et guérir tes tintouins .
Le cœur est triste et sombre et plein d’angoisse.
A quoi bon s'attarder au bord de la mer
Sur le coucher du soleil quand la mère est amère
Je me glisse dans la cale d’un bateau
Attendant le grand voyage pour très bientôt.
Le cœur est triste et sombre et plein d’angoisse.
Et les voilures se hissent et se dressent plein le vent,
Rêve d’enfant de prendre le large et d’aller vers l’avant
Fugue heureuse ou coup de mauvais sort et de poisse,
Une voix, au loin, s’élève.
Terre en vue sortez vos glaives,
Préparez-vous frères pirates, frères de la côte : A l’abordage
Pas de quartier, coup de Trafalagar sur tous les rivages.
Je sens une main salvatrice m’arracher de mes mauvais rêves.
Un sourire lumineux et une voix qui s’élève.
Réveille-toi mon fils il est l’heure pour te préparer
Je suis revenu de mon voyage nocturne, l’air un peu égaré.
Nihilisteo 06/09/2017
Poème posté le 06/09/17