Bout au vent aux Bouches de Bonifacio
Blanche d'écume la mer est démontée
Ainsi rageuse hurle jusque Porto Cervo
Barrant les mouillages des îles Lavezzi
Tant il est vrai que la baie des Trépassés
Voudrait sirène chanter le glas de votre vie
Je regarde le grand mât y faire comme Ulysse
Tourmentin étarqué grand'voile à deux ris
Passetougrain souffre traînant sa lisse
Il me faut renoncer et préserver sa vie
Bord pour bord en fuite sur Porto-Vecchio
Pour ce soir une bonne cuite en liesse au resto
Le chant des sirènes le rêve de tous marins
N'est que dans les ports jusqu'à Amsterdam
Demain je partirai bien sûr de bon matin
J'écouterai l'étrave au moteur pov'quidam...