Sirène
par Aviateur
par Aviateur
Melpomène incarnée, en ces lieux désertiques
Par les Moires unies, en un jour insensé
Ses longs cheveux au vent, d’un carrosse élancé
Dispersèrent mes mots, indigents sémantiques
Son bouquet éclatant, mais qui n'était pas mien
Suffit à me charmer, homme de pacotille
Ses goûts si raffinés, son regard qui pétille
Me firent deviner, que d’autres l'aimaient bien
Maladroit j’ai rêvé, à l’elisir d'amore
Moi le malavisé, ébloui par l'aurore
Comme dans l'Opéra, fasciné d’Adina
Quand lâche mais songeur, j’ai l’esprit occupé
Je me convaincs qu’elle est, l’amer Parthénopé
J'en oublie apaisé tout ce qu'elle incarna
Poème posté le 17/02/20
par Aviateur