Le Céladon diaphane
par Kerdrel
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Je dédierai ces vers, tout en levant mon verre
A celle dont j'espère aujourd'hui comme hier
Toucher encor le cœur, plus dur que de la pierre
Et réchauffer les os tout autant que la chair.
Je voudrais enterrer cette hache de guerre
Chasser de notre ciel nuages et éclairs
Brouillant nos sentiments, revenir à naguère
Quand nos âmes flottaient jadis dans les éthers.
Que nos baisers fiévreux par cet amour sincère
Nous fassent chavirer sans jamais toucher terre
Voguant je ne sais où, toujours loin de l'enfer.
Je ne veux plus me perdre en cet itinéraire
Qui d'amour en amour, n'est que cache misère
Mais plonger dans tes yeux pour oublier l'amer.
Le jeudi 7 janvier 2021 ©
Illustration : Céladon et Astrée tapisserie du château de la Bâtie d'Urfé
Le berger Céladon, personnage d'un roman pastoral de 1610, L'Astrée d'Honoré d'Urfé, personnage qui portait des rubans verts, en guise d'un espoir qui pâlit en s'étiolant... syn ''d'amant délicat''
Poème posté le 07/01/21
par Kerdrel
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