Nul astre, nulle étoile dans cette nuit noire
Sans espoir et sans bruit où les tendres ivoires
Sur les ailes frémissantes des vapeurs bleuies
S'éveillent à la vie dans l'énivrant oubli.
Dans le doux concert des bleus énivrés charmés
Les clartés opales frissonnent à l'envi
Sous le vibrant appel du coq hypnotisé
Fasciné par la magie des ors réunis.
Dans ses yeux mordorés l'aurore s'épanouit
Pour étinceler dans son coeur endolori
Et chasser la nuit dans les méandres dorés
Des cieux bleutés en pleurs sur l'écume moirée.
Dans le commencement du jour blanc scintillant
Ses plumes lustrées par les éclats du levant
Se parent d'étincelles célestes bleutées
Déposées dans la pénombre dorée empourprée.
Dans les tendres torpeurs évanouies de la nuit
C'est une implosion des carmins hallucinés
Dans les champs transis, alanguis et éblouis
De larmes d'or essaimées par son cri ambré.
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