Gouache peinte en revisitant un tableau célèbre de Picasso.
La nuit bleutée vogue
Sur l'écume des étoiles
En pleurs éternels.
Dans le souffle de la nuit,
Les coeurs s'embrasent.
Sur les ondes en fleurs
Sombrent les tourments
Dans l'incendie des pleurs.
La nuit enlace le jour
Dans l'étreinte de l'amour.
S'émerveille l'oubli
Sur l'aile du temps ébloui
De la fusion des corps réunis.
Le jour enlace la nuit
Pour irradier ses larmes.
Le jour endolori
Dans le coeur de l'astre d'or
Hurle de douleur.
L'aurore verse
Des larmes d'or.
Sur la terre émerveillée,
Le ciel s'évanouit.
Dans la rapsodie de l'éther
S'illuminent
Des perles de pluie.
Implose la vie
Sur les parterres attendris.
Rayonnent les clartés
Sur les ramures ensoleillées.
Les cieux se fondent
Sur les ondes vagabondes
Pour pénétrer l'horizon.
L'éternité se dilue
Dans les pleurs des cieux.