Apoème
par Kerdrel
par Kerdrel
__________ஜ۩۞۩ஜ____________
Mes yeux comme des fruits mûrs mais pleins d'amertume
Obliquent tels des coings, larmoyants raisins secs
Qui rouillent à l'envi ainsi que des bonbecs
Lorgnés par quelques freux noirâtres sous ma plume.
Au fond de mon regard que le vivant exhume,
J'ai mordu jusqu'au sang la poussière d'échecs
Les orbites creusées avec des coups de becs
Aveugle et clairvoyant, mon âme se consume.
Puis j'avance à tâtons aux confins de la nuit
Alors tous feux éteins sans émettre aucun bruit
Plus rien ne me distrait de ma douleur exquise.
Seuls des éclats de vers blottis dans mon réduit
Scintilleront encor ainsi qu'un sous produit
Du lent embrasement quand la vie agonise.
Le lundi 24 juillet 2023 ©
Poème posté le 24/07/23
par Kerdrel
Poète