L'Esclave
par Cochise
par Cochise
Apparaître lorsqu'il le faut
Et n'être alors que le symbole,
Pour son maitre, d'une auréole
Qui permet de dire : "au boulot!".
De tout vice sa conscience est claire :
De chacun des pervers désirs,
Du tyran, il sait l'élixir,
Davantage que l'apothicaire.
Pour la cause, s'il devait mourir,
L'esclave aura soin de sertir,
Sa lame d'un noir vitriol,
D'anéantir ce qu'il faut taire.
Enfin, ce qu'il reste à faire :
Disparaître sans dire un mot.
1er février
Poème posté le 24/03/11