Puisqu'il faut
par Nottul
par Anita
En silence, muet comme un sbire,
Je navigue entre deux eaux,
Les bulles du bas vers le haut,
C’est l’apnée que je respire
Ces cils longs qui battent l’air
Envoient des bouffées de chaud
M’aspirent jusqu’au bientôt
Mais me disent de me taire
Le soleil du renouveau
L’idée que je puisse un jour te plaire
C’est un horizon bien beau
La clarté d’mon univers
Puisqu’il faut que je te laisse
Attendre des mois s’il le faut
Précieuse nymphe qui ne cesse
D’éclore, sous mes vrais bravos
Car tu portes encore plus haut
S’il advient qu’il renaisse
Notre amour, tout comme un sceau
Hier, avant qu’il nous blesse
A plat, au plus prêt de la terre
Je n’ai crainte des propos
Qui remue le mortifère
Que j’étais, presque un crapaud.
J’ai vu Jeudi la lumière
Et je dis, c’est sûr, j’en pince !
Tes baisers au bon goût de mer,
Me sublimeront en prince
Puisqu’il faut que je te laisse
Faisons les chemins qu’il faut
Moi sur les voies qui se dressent
Toi au rythme de ton tempo
T’es belle au creux de cette voie,
Un sillon jamais en baisse
A chercher les chouettes tresses
D’une vie belle et bien à toi
C’est un don qui ne me blesse
Je souris d’en porter le poids,
Savoir que tu es tendresse,
L’amour ne laisse pas le choix
Puisqu’il faut que je te laisse
Je me tais dans mes propos
Profite du mou sur la laisse
Pour chanter à ma déesse !
Puisqu’il faut que je te laisse
J’emprunte à l’écrit ces mots
Affirmes que tu es ma tresse
En femme mon alter-ego
Puisqu’il faut que je te laisse. Ce « il » qu’il te faut, j’en ferais bien ma laisse.
Poème posté le 09/04/11