Oh secours! Oh secours! Oh secouuuuuuuuuuuuuuuuurs!!
L'âme s'affole, mais s'inquiète. Furieuse et attentionnée, elle court
Court comme une proie craquée et ne s’arrête que lors-qu’essoufflée.
Ah! C'est le chant d'un Cœur brisé, le Corps l'a abandonné, très très longtemps à sa faim d'aimer.
ÂME: - Laisse que je te secoure!!
CŒUR: - Non, non que je pourrisse ici, c'est ma destinée.
ÂME: - Quelle destinée qui te fait souffrir? Ne cris-tu pas secours pour être sauvé?
CŒUR: - Non, c'est la douleur qui me domine. L'envie m'a souillé.
ÂME: - N'est-ce pas ta volonté d'aimer?
CŒUR: - Aimer, rien qu'aimer et non souffrir.
ÂME: - Aimer et Souffrir, les hommes le savent.
CŒUR: - La douceur est-elle synonyme de douleur?
ÂME: - Quand on aime, on s'attend à tout.
CŒUR: - J'y avais aussi pensé. Que je suis maladroit!
ÂME: - Ne t'en veux pas, aimer il y en a des qualités.
CŒUR: - Ai-je fait un mauvais choix?
ÂME: - Non, peut être tu t'es précipité!
CŒUR: - Mais c'était plus fort que moi.
ÂME: - Et pas plus aimable que toi!
CŒUR: - Il m'a donc eu, AIMER?
ÂME: - Mais non, ce n'est rien qu'un verbe.
CŒUR: - Justement ce verbe qui m'appauvrit.
La poésie; c'est un risque à perpétuité.<br />
Si en amour il faut ajouter sacrifice, ce n'est plus aimer