Ouvrant à vos notes la cage,
Je t'ai vu partir, bel oiseau,
Perdu, feuille-caillou-ciseaux,
J'ai trop joué sans avantage !
Il n'est plus temps pour les orages,
La pluie, enfin, rince aux carreaux,
Rythmant sa musique aux barreaux
De ma prison. Tournez donc, pages !
Pourquoi faut-il que je sois sourd
A d'autres sons, que mes doigts gourds
Ne s'emplissent d'autres caresses !
Mon âme s'est frappée au coeur,
Voguant de dérive en détresse,
Votre doux chant m'usait la peur.