A travers ces voilages
De soie blanche et légère
On perçoit les rivages
Arrondis de la chair
La lumière indiscrète
Eclaire ce corsage
Insolent qui s’apprête
A livrer ses images
J’ignore les façades
Maquillées des visages
Et les fanfaronnades
Qui mentent sur leurs âges
Les efforts ennuyants
Des jupes face au vent
Pour narguer les ombrages
Laissent vierge ma page
Je ne vois que des sphères
Turgescentes aux étages
Et la bouche en arrière
Je supplie leurs laitages