Kabylie, ma vie
par Guerroua
Me voilà de retour dans la patrie des rêves
sous cette pluie qui raconte ma présence
Me voilà dans tes bras, belle Kabylie
sous ton soleil au zénith qui me tend ses branches
Dans les voûtes de mon sommeil
ta lumière est un feu brûlant qui couve mon âme
et ma peau, un tronc d'olivier couvert de braises
Et plus radieuse qu'une journée printanière
ta nuit n'est qu'une île aux yeux bleu cendre
qui émerge de mes solitudes
Solitudes d'un exil sans rivage
qui croque la chair de mes années
replié entre les murs du silence
Poème posté le 05/04/18