La poésie et la ville (14) : Le merle.
par Saintes
Il est tôt quand dans la cour
Le merle chante et tout raisonne,
Il appelle le jour.
J'entends un métro,
Le ronflement de la nuit,
Mais obstinément son trille
Énergique et volontaire
Fête le printemps.
Les premières feuilles aux arbres
Illuminent la place d'étoiles vertes
Et dans le décor minéral
Sont tendres jouvencelles.
Timides elles s'excusent
De bousculer ainsi l'hiver.
Le marché de bonne heure a le sourire.
Au café, en terrasse
Le soleil nous dorlote.
Poème posté le 16/04/18