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Du mont de mes vingt ans
par Pouete


Du mont de mes vingt ans Déjà je n'aimais pas la marche de l'école je préférais le ciel c'était souvent les colles la vie brûlait en moi, mais a battre des ailes et plutôt tête en l'air les grands me déplumaient et surtout tronçonnaient l'arbre aussi de ma branche, j'ai donc eu pattes à terre je quittais mes dimanches pour piocher ma voie le comble c'est que là là, ce fut mon envol du haut de mes seize ans. Quant à ce carrefour où tu chantes pour des prunes, où t'y laisses tes plumes où t'y laisses l'amour où se cache le choix ? Et c'est depuis ainsi formé simple soldat de menuiserie que j'ai ouvert mon livre que je marche ma route, j'ai bien cru pouvoir vivre comme je le rêvais mais, la réalité malgré le peu d'argent ma route est ma déroute du mont de mes vingt ans. Alors que la mort guette tout du jour je bataille et à la nuit je tombe et ce train-train me plombe de ces nuits sans étoiles, de ces journées sans temps de la perte d'amis ce n'est pas ça la vie mon cœur lui n'en veux pas c'est ma propre défaite, puis au fil des semaines au fil de quelques mois je sens bien ce fardeau qui me courbe le dos c'est pesant de la laine du mont de mes vingt ans. À la santé du monde qui est celui qui me porte à la folie du monde qui est aussi noms propres Et là samedi soir grand repas de famille et les mêmes en avance et les mêmes en retard et l'apéro commence, chez nous quand au chenil a n'avoir aucun lien au contraire des amis on ne se connait pas alors, je m'y ennui, on mange dans la salle un lieu parfois miroir d'un champs de bataille et d'un quai de gare mais où y'a plus de train du mont de me vingt ans. Je regarde mon père on dirait presque l'oncle le beauf de mon père celui qu'a un furoncle à la place du nez, là, ils se congratulent on dirait même que presque... qu'ils se basculent «dis pas ça malheureux n'est pas pédé qui veut», mais quand le dos tourné, on dirait même que presque... qu'ils se basculent. Et j'apporte l'entrée me voyant dans trente ans du mont de mes vingt ans. Je regarde ma mère on croirait voir ma tante, elles sont des chimères que je trouve un peu chiante, Il est mort, mort déjà le temps des amoureux, le temps des jeunes amants n'étant plus qu'à leurs yeux pères ou mères des enfants. Et j'ai en main le plat, Tenez, jolies sorcières ! je suis toujours doutant au temps du grain à moudre comme à l'âge de pierre, comme au coup de foudre du mont de mes vingt ans. À la santé du monde qui est celui qui me porte à la folie du monde qui est aussi noms propres Un enfant sort de table et mange une engueulade et deux litres de rouge et encore du rouge et des mots à la page, et des lignes et des lignes et des pages et des pages c'est le fruit de la vigne qui poivre leurs salades le temps devient maussade, quand ça tourne au vinaigre parce que l'un dit nègre l'autre homme de couleur tous deux disent couleur et font des adhérents du mont de mes vingt ans. Et la cheminé sans feu je regarde grand mère et je vois le grand père qui perle encor ses yeux moi, je sais que son ombre se découd de ses pieds, et je sais cette immonde capable de nous jouer comme un mort mais vivant parfois dans notre monde parfois dans l'autre monde, et je te sais mon coeur d'jà en train pour Pleurer. ( Pleurer est un endroit, on pleure tous de la même source.) Et je ramène le plat, l'avenir à bout de bras du mont de mes vingt ans. Graciez ma nonchalance le désert bien au ventre qu'enfin je rote au nez aux troupeaux, aux bergers qui chaque soir se rentre, et maintenant du cul pour les idées reçues les réponses toutes faites les monuments de gloire ou bien ceux des défaites, où jouent les apparences où l'habit fait le moine j'y mets un bonnet d'âne Dieu est éternellement jeune comme la grande gueule du mont de mes vingt ans. À la santé du monde qui est celui qui me porte à la folie du monde qui est aussi noms propres Le monde et décadent du mont de mes vingt ans je sais déjà lundi avec dame Insomnie je reprends ma déroute, sculpter des meubles en bois ou bien même des voûtes pour des particuliers particulièrement riche tout le monde s'en fiche, comme si j'étais le bois et eux les menuisiers je suis donc comme un arbre tant beau, grand et cerné qui lui peut se défendre avant que d'être en cendres, mais ça se laisse abattre ça se laisse enraciner en se croisant les branches comme certain le dimanche l'autre jour en forêt, Alison à mon bras j'ai vu un pommier fleurissant de lilas et le lilas de pommes mais le temps d'un printemps, parfois je crois en l'Homme. J'aimerai déserter piétiner ma laine fuir leur vérité et puis carpe diem du mont de mes vingt ans. Pour vivre en quelques coins chez l'indien, le dauphin, n'écoutant que mon cœur, en recherchant ma soif ma lumière intérieur, me sentir vraiment libre comme tourner la page mais pour changer de livre, et avant que la poudre ne m'console entièr'ment a vouloir me résoudre que je suis engagé a devoir me payer ma propre liberté, je suis un prisonnier du mont de mes vingt ans. À la santé du monde qui est celui qui me porte à la folie du monde qui est aussi noms propres J'ai bien mangé, bien bu, du mont de mes vingt ans ma vie n'est pas mon sang sinon lui, l'inconnu ne serait pas mon frère, mais dis ça à nos pères tellement convaincus qu'ils sont cons et vaincus, même en famille athée une espèce de religion dicte comment prier, et nos vingt ans s'en vont les coincés de nos temples n'ont jamais étaient exemple, de droite ou bien de gauche que d'ébauche en débauche. À la santé du monde qui est celui qui me porte à la folie du monde qui est aussi noms propres



Poème posté le 15/01/15


 Poète
Pouete



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