Impressionnisme
par Bip
Et la pendule rythme le temps
des nouveaux jours qui tournent en rond
et les mots dansent dans la maison
ils se détournent du moment
dans la nuit noire les impressions
accrochent l'amour dans les buissons
et elles t'entraînent en farandoles
dans les armoires comme des folles
les phrases courent sur le plancher
et tu les vois se refléter
elles te rassurent car tu as peur
de l'avenir des jours meilleurs
ces belles histoires pleines d'espoir
guident tes pas vers le grand soir
ce souvenir te tend les bras
un jour de fête au fond des draps
et ton image qui ne sait plus
l'instant d'un trait interrompu
quand ton regard s'en va lointain
dans le décor des derniers points
impressionnistes impressionnants
tu te rappelles tu te souviens
même Paris en dix neuf cent
et cet amour qui te rejoint
Poème posté le 02/02/15