Le bal masqué
par Charazed
La grande porte s’ouvrit
Une énorme salle se découvrit
Les yeux écarquillés, on regardait
Tous, derrière les masques se cachaient
Tous, imaginaient le reste démasqué
Par la suite, la musique commençait
Et c’était la valse qu’on dansait
Dans un tourbillon, on tournoyait
Entre cauchemar et rêverie,
Entre joie et mélancolie
Entre courage et lâcheté
Tout se déchirait
Des visages souriants, des visages peinés
Des visages innocents, des visages en cruauté
Plein de visages à croiser
Plein de visages à déchiffrer
Peu de personnes, à cette danse, résistaient
Beaucoup de nains, chancelaient
Nombreux, finissaient par tomber
C’est toute la vie qui s’est déferlée
Et quand tout cessait
La grande porte se refermait
Qui a perdu ? Qui a gagné ?
C’est la seule question qui résonnait.
Si la valse est pour les grands, il n'ya point de danse pour les nains.
Poème posté le 11/05/18