Là
Le ciel s’ouvre tendre et indifférent
En rouge rose à l’infini explose
Sur la mer si tendrement se pose
Eclose la terre s’en nourrit grassement
Libre l’esprit y flotte y erre
Jusqu’aux tréfonds bercé de lumière
Blanc éclatant des nuées s’effilochant
Narguant les nuages sombres sous le vent
Passetougrain scande le temps chante danse
Les mots se déversent en joie immense
Planent dans le bonheur présent ici
Maintenant
Puis
Se bousculent se heurtent questionnent
Pourquoi être aveugle face à la Beauté
Et insolemment la défigurer
Mensonges meurtres folies bouillonnent
L’histoire inlassable se répète
Manipulations élues championnes
Qu’elles soient soit disant démocratiques
Dictatoriales ou monarchiques
Cieux Humanistes de concert tonnent
En vain Cris pleurs famines en trompettes
Embouchent sourdent courent à bout de souffle
Niés étouffés massacrés emmurés
Temps immémoriaux l’enfer est aussi
Ici
Dans ce côtoiement
L’ile devient refuge
Des balbutiements
En expiration
En introspection
Les yeux ouverts
Sous les déluges
De crimes pervers
A dénoncer
Combattre haut et fort !
De perfections
A déguster
Sans modération !
A préserver
Face aux seuls profits
Eternels défis
En plein essor
Qui font grand tord
Science sans conscience n’est que ruine de l’âme Rabelais<br />