Pas perdus dans le temps
par Hurlevent
Le soir les hirondelles délient leurs fils de nuit
Sur les dévers azurés en avant des incendies
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Des chasseurs d’oiseaux du paradis
Sous les becs à gaz du silence fleuri
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Des cris de liberté déposés en mémoire
Dans l’oreille nacrée de l’espoir
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La bête chaude du bonheur son haleine
Près du soc luisant des fontaines
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Le geste antérieur renaisse et efface
Les caresses coagulées sur ta peau lasse
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Des loups blancs d’Alaska
Habitent les frissons à l’écrin de nos bras
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A jamais le révolver des mirages
Braqué sur nos tempes sans âge
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Je t’offrirai des bouquets de papillons
Pêchés dans les fleuves des moissons
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Les poignards useront leurs lames meurtrières
Très loin dans les années-lumière
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Des serpents vaincus iront en arrière
Dans les feuillages de vieux bréviaires
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Il fera beau immerger son visage
Du col parfumé des jours volages
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Nos cœurs sont des bêtes sauvages
Toujours volant au dessus des nuages
Dans les landes longues immensément
Infinies et non conquises du temps
Poème posté le 11/02/15