Enfin le sommeil souffle
par Joachim
Enfin le trouble… Je vois des choses étranges,
Des visages bien connus et d’autres difformes,
Incertains, que je connais pourtant, bien qu’ils changent ;
Constamment… dans le flou grandissant qui se forme.
« Le ciel bien dégagé est d’un gris très limpide
Sous la terre le vent est bien trop fort et froid,
Mais il fait chaud derrière l’ombre des grands mats »
M’explique mon reflet dans sa maison humide.
Alors je m’exécute, et j’avance tout droit,
Car il faut que j’aille simplement vers mon but,
Mais vite ! Ils sont derrière, ils en ont après moi,
Ne pas trainer, prier, pour que d’en bas ils chutent !
Heureusement je vois le large du chemin,
Des collines qui sont enfin bien à l’envers,
Avec un grand gazon et un sol plutôt vert,
Surement qui fut gris dans plusieurs lendemains.
« Attends, attends ! » Me dit cette fois mon image,
« Il faut que tu comprenne avant de t’éveiller »
Mais de quoi parle-t-il ? Comment peut-il parler ?!
Alors que m’apparaît peu à peu mon mirage,
Je sens le jour monter doucement sous mes pieds,
Tout semble m’arracher à ce monde bizarre,
Il manque pourtant quelqu’un, quelque chose, Mais ;
- Cette fois ci encore, il est déjà trop Tard.
Poème posté le 12/02/15