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Poésie libre / Pineapple Girl
              
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Pineapple Girl
par Donald 14


Maison rouge J'ai nagé avec la lune Mon corps est une fenêtre rose fabriquée sans mon accord par des gens que je ne connais pas mais qui me connaissent "x Feu Secret x" Une ombre blanche est nue et reflète la fin tenant dans sa main un avion à l'envers Tes yeux brillent au lointain Dans ton oeil gauche coule une rivière de confiture de prunes Dans ton oeil droit une famille part dans les bois camper comme dans un film /orage / éclairage / plein phares sur une vache qui cache son oeil de diamant / Maison rouge dans son emballage Les champs de blé sont ouverts 24 sur 24 Les esclaves incendient un magasin d'images au hasard Mes mains se noient dans des caniveaux de peinture blanche de feuilles mortes de colle À la recherche d'étoiles façonnés en animaux anormaux Des milliers d'yeux me regardent dans la télévision défoncé à mort puis se sont échappés le beau temps s'est arrêté à cause d'un doigt humain recherché par mon sosie indien Je vous dirai tout dans le désordre en une demi seconde il y eût une explosion dans un immeuble minable en face de chez moi je ne pouvais plus quitter Porto Rico Dehors c'était l'hiver Les magasins mouraient comme au cinéma La lumière de la lune en plastique dans l'aquarium guérissait mon âme Il y avait dans le regard des gens de la haine inutile et une surprenante gentillesse en même temps J'avais beau me tenir droit tous les jours Je n'arrivais jamais à rejoindre les deux bouts de l'être Il fallait être un chat pour tout comprendre C'est le printemps dans mon slip qui vocifère C'est le printemps en enfer dans l'incompréhension de l'autre C'est le printemps dans la voiture d'Alice C'est le printemps juste pour vous dire que nous vous aimons Les oiseaux chantent derrière la fenêtre de l'abattoir Dracula sortit de sa baignoire furibond avec du rouge à lèvres violet piqué à sa mère voulant interroger tout le monde un nom imbibé d'essence sur papier se refugia dans la paume de ma main Il est 3h10 du matin ! Balthazar le chat de ma tante me baptise et répète en boucle Nous rêverons toujours de toi Kurt Cobain Il est 8h du matin ! Balthazar le chat anticapitaliste de ma tante prépare des bocaux avec toutes les souris qu'il a chassé pour les étudier Je ne le croyais pas capable de faire un truc pareil Des doses de port noir roman dans les veines Rose noire dessin qui gît sur ma face un vague à l'âme offert par une poupée venue de l'enfer Hôtel gris minuscule pour catcheurs mexicains et assassins ON NBC Bien sûr que j'ai déjà entendu le rire cynique du diable Beat Je m'endors dans du corail bleu ivre Brest sous la plante des pieds Le vent brûle mes lèvres coupées Allumant le feu à mes gestes Comme secoué à l'intérieur d'une guérilla urbaine J'entends rien oh, ho, hoe, hé du sirop qui explose dans ma main j'me défonce plus Sheakspeare marionnette enragée criant " Le monde est fou" de sa fenêtre ouverte avec des centaines de seringues impuissantes piquées sur tout le corps" Le monde est fou" Je ne comprends pas pourquoi J'ai les yeux d'un piéton qui traverse le ciel essayant de ne pas me mettre à sa place Je suis fou je pleure il fait froid dans la détresse éteignant la radio qui s'évapore (quand reviendra-tueur) À l'Ouest la nuit-pluie tombe sur mes yeux À l'Ouest Tes yeux brillent au lointain À l'Ouest TOI sur la ligne d'horizon face à MON regard À l'Ouest du temps gras sur la peau À l'Ouest l'encre fissure les mots



Poème posté le 28/05/18


 Poète
Donald 14



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