Noir
par PASSAGER
Le navire sombre
Qui sonne le glas
Et déjà la pénombre
Dans laquelle s’agitent les piranhas
L’esprit qui coule
Au-delà de l’inimaginable
Le visage pâle
Aux horizons improbables
La raison qui s’effrite
En croûtes purulentes
Pour un voyage illicite
La cervelle pleine de lentes
L’âme s’accroche au crucifix
Que le doute brûle
Et les démons sont quatre-vingt dix
Agitant leurs doigts crochus ils hurlent
La prière est une fumée
Qui se perd dans l’éther
Quand le pyrrhonisme proclamé
Dans ton crâne s’insinue comme un vers
Poème posté le 01/10/05