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Poésie libre / Sans titre
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Sans titre
par Donald 14


Je suis pris en photo avec miss chirurgie esthétique Je tire sur sa langue et lui vole les insectes écrasés Qu'elle gardait en cas de petite faim Voyage en sous-marin dessiné sur le trottoir Épaves de Mercedes fondues avec le chien riant Pieuvre sans son soutien-gorge Ponts noyés au fond de la mer en très bon état Andy Warhol comme un savant fou vole les étoiles de mer à la recherche de l'étoiles 6455 Crabe célèbre en fauteuil roulant Anchois hyptonisées affolées par les pulls angora sans manches refusant de prendre des cours d'embaumement Indifférents aux chants des marins pêcheurs qui demandent du gros sel retranchés dans une piscine municipale Théâtre de souris attendant avec impatience La scène de la baignoire à la fin Je remets le trophée de la plus belle bicyclette à mon facteur au visage triste comme pierrot Aurevoir Paris Aurevoir les chiottes bouchés Aurevoir les boucheries peintes en rose le matin dans le brouillard gris cendré Qui fait couler les yeux Aurevoir les parapluies amoureux effacés par la pluie Aurevoir le métro le plus déguelasse de l'univers Aurevoir écrit sur le cul des vaches La statue en inox de Rimbaud s'envole vers les paysages repliés inventés par les Romains selon le magazine "le bon vin l'art de vivre" Les jeunes gens troublés zigzaguent sur la voie ferrée entre les fleurs et la lune vague Faits divers plus nombreux que les feuilles mortes Elle répétait ça souvent Chez moi on est dans la dèche depuis Victor Hugo ! La cervelle du texte explose Dans une rue en travaux Je note ça en vrac Bien emmerdé Je vends des parasols pour gagner ma vie Cette toile épaisse ne jaunit pas Ce pied de parasol pourrait être installé par un bébé C'est du teck un bois imputrescible qui servait de plancher sur le pont des bateaux au temps de barbe-rouge Ces parasols tiennent le coup sauf sous une tempête de neige à -37 degrés celsius Les squelettes vendent aussi des parasols couverts de poussières Chacun sa merde Bref on a déjà tout dit Le fric-roi Minables Règles du jeu Le calendrier Maya pour toucher ses allocs Les vieux papiers qui servent à rien Les chiens castrés de la morgue qui refusent de travailler pour Nino Et toi grande mince comme un fil Souvent seule souvent avec moi Parce que les mots te font toujours rire et moi les mots ne me font plus rien Le coeur dévoré par un tigre de papier Faisant face au voleur de coeur Je t'aime...



Poème posté le 16/06/18


 Poète
Donald 14



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