D'âme aride, à ta fontaine
Où je bus
Moultes amours,
J'assouvis la quête vaine
Du fol rébus
De mes jours.
Las, tu mis en quarantaine
Du ciel, mon luth ;
Agueusie
Privant, fêlure soudaine,
Ma poésie
Du contre-ut.
D'inspirer sans ton haleine
Mon coeur meurt,
Vois : il débat,
Vidé de sang et de peine,
Affres de l'heurt
Du combat.
Étanche ma soif certaine
À revoir,
Sans embuer
L'azur, la beauté qui mène,
Chantre d'espoir,
Ablué.