Die Hörenden
par Pampelune
Stummer Film. Visionneuse à bulbe. Vracs multiformes,
(Film muet)
Manivelle grinçante ; tournevis cruciforme
Chantepleure(nt):
...
« Trions des tracs les détritus,
Les treiz' détresses. Te stries-tu ? »
Charabia.
...
Nébulosité ovule.
Opacité d'uvule
Inusitée.
Les découpages fusent en limailles diffuses.
Die Hôrenden emménagent.
(Les écoutants)
Le Sprechgesang déménage.
Galimatias
Bourré d'ampleur.
« Nomadische Seele, verlorene Zunge, angeschraubter Schädel ! Es bliebt dir den Gehör ! »
(« Âme errante, langue perdue, crâne vissé ! Il te reste l'Ouïe ! » )
Les aphasies et les disharmonies se perfusent.
Dann berührte die Stille den Ton und die Hörenden, hängten sich in seinem Lappen.
(Alors le silence toucha le son et les écoutants se pendirent à son lobe.)
Ils s'accouent à lui, ils le détroquent, le défroque.
Dénudation du phrasé tollé après tolet.
L'épluchage le crama... Flamboiements follets.
...
Bric-à-brac,
« Crics-et-cracs ! »
Décibels
Stumme.
(muets.)
"Sprechgesang" n'existe, à ma connaissance, pas en allemand. C'est un terme qui désigne littéralement un "parlé-chanté" du verbe Sprechen et du verbe siegen (pardon pour l'orthographe), conjugué au passé-composé.<br />
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Poème posté le 14/02/09