Le site du destin
par Bip
Tu as poussé les murs
qui venaient vers ton corps
ton cœur battait si fort
risquant la déchirure
tes pieds perdaient l'échelle
qui glissait au néant
tu regardais le ciel
et ressentais le temps
tes doigts glissaient sans cesse
cherchant l'aspérité
tout ton être en faiblesse
mourait de volupté
dans les derniers instants
de cette fin sublime
tu pensais à l'amour
cette jouissance intime
des milliards d'infinis
résonnaient dans ta tête
et tu voyais le jour
se découper en toi
tu passais par la porte
de la naissance du rêve
on t’accueillait enfin
dans le site du destin
Poème posté le 27/03/15