Salut à toi, Joseph
A toi, l’homme dont on ne parle guère
A toi qui, par amour pour Marie,
A accueilli cet enfant
Dont tu n’étais pas le père,
Et a ainsi porté jusqu’à sa majorité
Celui qu’on a nommé Jésus.
Le peu que nous connaissons de toi
Nous dit que tu n’étais qu’amour.
Salut à toi, Joseph,
A toi, simple charpentier.
Mais où étais-tu quand ton fils a été crucifié ?
Et avant, pendant ces trois ans
Quand Jésus répandait sa parole ?
Es-tu resté travailler dans ton atelier,
Seul, bien seul ?
Car Marie, ton épouse adorée
N’a pu s’empêcher de suivre son fils,
De l’écouter et de le servir.
Salut à toi, Joseph
A toi, l’homme dont on ne parle guère.
J’aurais aimé être près de toi,
Pour que tu ne sois pas seul
Pour te donner des nouvelles de ce fils
Qui semble t’avoir oublié,
Et t’inciter peut-être à le rejoindre,
A l’écouter, à le servir,
Toi aussi.