J’avais fait ce texte pour répondre à une personne qui
était désolée de ne pas savoir ce qu’était le bonheur.
« Qui es tu bonheur ?
Toi que beaucoup cherchent sans savoir qui tu es ? »
Je suis ici, je suis là, je suis ici et là.
je suis partout à la fois, distribuant une joie, un plaisir, un consentement, ou inspirant un sentiment caressant.
Je suis celui qui anime un regard, un visage ; un rayon de soleil dans
la grisaille des jours sans fin.
Je suis là, tout simplement. Mais faut-il encore me surprendre en plein vol
pour chanter mon nom, car je suis en ce monde aérien.
"Tu es tellement un tout et un rien, un savant qui suit son chemin, un présage heureux de certains matins ! »
Oui, quand on connaît les multiples facettes de mon nom, il suffit de retourner la médaille pour savoir que chacun me met à sa taille, car chacun à son propre bonheur.
Chacun aspire à quel que bienfait ! Mais ce cas est déjà une de mes faces que certains m’accordent, car il n’est plus état il est biens.
Mais encore ?
Encore ? Et bien pour toi…
Je suis une fleur, le sourire que tu cueilles !
Je suis le chant de l’oiseau, l’écureuil que tu rencontres.
Je suis le sentiment que tu donnes, l’attention que tu offres.
Tu me trouves dans tes amitiés, les joies et l’Amour du foyer !
Tu me rencontres partout, saisissant le moindre fait, le moindre geste amical que tu retiens avec saveur et que tu multiplies.
En fait, je suis la providence qui borde ta vie.
Je suis celui qui sèche tes larmes tout simplement.
Pour certains,
Je suis l’argent, la profession qu’ils espèrent.
Je suis donc la chance, la situation heureuse amenée par un pur hasard !
Pour d’autres,
Après les ennuis, les tracas matériels, les soucis de santé, je suis dans la sérénité qu’ils avaient perdue, leur offrant courage et allant !
Pour eux je suis bon augure.
Pour d’autres encore,
Je serais la maison tant désirée ou le château, la voiture convoitée.
L’Amour, le grand, le fou.
Pour eux, je serais le bonheur du moment !
Pourquoi changes-tu le temps de conjugaison ?
Je ne parle pas au présent ici, car ceux-ci ne se posent pas la question. Ils nagent dans « leur » bonheur étalé, qualifié de « parfait ».
Mais en fin ?
En fin ?
Et bien un nom me fut donné car il fallait me situer.
Je suis le synonyme de « HEUREUX ».
A la bonne heure!
Polymnie2, ce 1er Mai 2015.