Fée Viviane, Enchanteur Merlin et compagnie
par Rimatouvent
par Pieds-enVERS
Pour la fée Viviane
Autrefois, en forêt, Brocéliande il me semble,
Là ou deux écureuils cassaient des noix ensemble,
Viviane la jeune fée amassait des arbouses ;
Elle avait un beau corps mal caché par sa blouse
Et le lutin du coin lorgnant son corps parfait.
À des choses à taire, étrangement, rêvait.
Un jeune homme courtois soudain lui apparut
Il était souriant et assez bien vêtu
Et dit : quelle beauté féérique, divine,
Ou je meurs de désir, ou bien je vous câline !
Comment câline-t-on dit l’ingénue Viviane ?
Je vais vous le montrer venez dans ma cabane
Dit le charmant garçon qui s’appelait Merlin.
Et la nuit s’effaça faisant place au matin.
On câlina le jour et même au crépuscule,
La nuit on découvrit le câlin majuscule
Et Viviane y prit goût si bien que dès l’aurore
Variant les douceurs on câlinait encore.
Les arbouses manquant, Viviane repartit
Elle voulait avoir son panier bien rempli.
Merlin frappé sans doute par le grand sentiment
Tint à belle Viviane un discours si ardent
Qu’ils mêlèrent la chasse aux quelques fruits goûteux
À des câlineries, à de sylvestres jeux.
La fée devant partir lui a dit tendrement
Je reviendrai au bois, bientôt, probablement,
Je m’appelle Viviane et je suis enchantée
Soudainement Merlin comprit sa destinée
Je serai enchanteur c’est un joli métier
J’exercerai mon art en milieu forestier.
Et depuis ce temps là on cueille des arbouses
Avec des jeunes filles n’ayant rien sous leur blouse ;
Dans les forêts du monde où sous les grands platanes,
Et l’on câline même à l’abri des cabanes.
Épilogue
Voila c’est terminé ! Je vois de mon buisson
Une cueilleuse d’arbouses avec un panier rond
Je me sens attiré, je vais donc comme Merlin
Expliquer à la Fée ce que c’est qu’un câlin.